RÉFÉRENDUM SUR LA JUSTICE
Madame, MonsieurSi vous avez reçu cette invitation à regarder cette vidéo, c'est que vous faites partie de ces citoyens qui essayent de vivre sans gêner personne, mais qui sont obligés de vivre avec la peur de se faire cambrioler, agresser... ou pire encore.
Mais ne comptez pas sur la « Justice » pour vous défendre.
Depuis des années maintenant, les tribunaux français se montrent de plus en plus laxistes à l’égard des voyous... et de plus en plus intraitables avec les gens comme vous et moi.
Et c'est pourquoi des citoyens se sont organisés pour réagir. Ils ont créé l'Institut pour la Justice.
L'objectif de l'Institut pour la Justice est de rééquilibrer la balance de la justice dans notre pays.
C'est une initiative complètement nouvelle et porteuse d'un immense espoir pour vous, vos enfants, et vos petits-enfants.
Bonjour !
Je suis Laurence Havel, secrétaire nationale de l'Institut pour la Justice. Nous sommes un groupe de citoyens qui avons décidé de consacrer notre vie à lutter contre les dérives les plus révoltantes de la Justice en France.
Peut-être connaissez-vous notre association par les interviews que nous donnons régulièrement au journal Le Figaro, la Croix, La Voix du Nord ou ailleurs. Peut-être nous avez-vous vu ce mois-ci au journal de 20h de France 2 ou entendus sur Europe 1 ou France-Info.
Ou peut-être, tout simplement, recevez-vous chez vous, ou par Internet, une des nombreuses publications de l'Institut pour la Justice.
Si c'est cela, alors vous savez toute l'énergie que nous mettons, avec l'équipe et les membres de l'association, à convaincre les élus et les décideurs de réformer la Justice en France.
Car vous savez que les autorités sont implacables avec vous lorsque, par exemple, vous n'avez pas mis votre ceinture de sécurité ou que vos pneus sont lisses (135 euros d'amende... par pneu).
Mais en même temps, elles sont d'une indulgence choquante avec les véritables délinquants : Rodéos de voitures volées, outrage à la police, tags, caillassages de bus, cambriolages et parfois même agressions, les vrais délinquants sont tranquilles : ils ont droit à toutes les excuses. Ils n'encourent en général aucune sanction.
J'exagère ?
Je vais vous raconter une histoire. Une histoire vraie... malheureusement.
Le 12 août 2010, des policiers décident d'interpeler des trafiquants de drogue qui agissent au grand jour dans la cité des Tarterêts (Essonne).
Mais voilà que soixante « jeunes » surgissent des immeubles alentour. Ils ont la tête dissimulée par des capuchons et sont armés de barres de fer.
C'est un guet-apens.
L'un deux, un colosse, empoigne un policier, lui arrache son casque, et l'immobilise au sol. Aidé par plusieurs complices, il essaye de tuer le malheureux policier à coups de marteau sur la tête !!
Le policier n'a que le temps de se protéger avec ses mains. Grièvement blessé, il est miraculeusement sauvé par des collègues. Les coupables sont arrêtés et déférés devant le juge.
Cinq jours plus tard, le verdict tombe : le juge a décidé de tous les remettre en liberté. L'un des agresseurs en est pourtant à sa dixième condamnation en justice.
Voilà ce que « risquent » aujourd'hui des jeunes qui essayent de tuer des policiers.
Et les conséquences de ce laxisme sont en train de prendre des proportions angoissantes : pour beaucoup de délinquants, attaquer les forces de l'ordre, et même essayer de les tuer, est devenu un jeu.
C'est ainsi que, en 2010, pas moins de 1631 policiers ont été agressés et blessés dans la seule agglomération parisienne (information publiée par le journal Le Figaro du 1er mars 2011).
Dimanche 15 novembre 2010, à trois heures du matin : une bande de quinze jeunes attaquent le commissariat de Châlons-en-Champagne pour libérer leur ami Samir B. qui venait d’être placé en garde à vue (journal l’Union, 16 nov. 2010). Les policiers se barricadent à l'intérieur, mais les jeunes parviennent à pénétrer dans le commissariat en cassant une porte de service. Ils se mettent à tout saccager. Les policiers, qui n'ont le droit de se servir de leur arme qu'en cas de danger de mort, essayent tout de même de les repousser avec des balles en caoutchouc. En revanche, ils n'arrêtent aucun assaillant. Ceux-ci rentrent donc tranquillement chez eux. Mais le plus incroyable reste à venir : le lendemain, deux d'entre eux reviennent au commissariat pour porter plainte... contre la police !!
C’est inimaginable, mais c'est comme ça que ça se passe aujourd'hui, dans notre pays.
Mais attention, ne vous risquez pas à faire un dixième de ce que se permettent les délinquants.
En tant que citoyen honnête, vous n'avez pas le droit à l'erreur. Au moindre faux pas, vous recevez des lettres recommandées, des amendes, des mises en demeure.
Les autorités n'hésiteront pas à se saisir de vous pour une simple erreur dans votre déclaration d'impôts ou un excès de vitesse de 6 km/h sur une autoroute vide.
Les multirécidivistes, eux, ne sont pas concernés.
Lorsqu’ils commettent de vrais délits, ce n'est pas grave : s'ils se font arrêter, on les emmène au commissariat, on prend leur identité... et on les relâche… Y compris quand la Justice finit par les condamner à de la prison ferme, car chaque année, 30 000 peines de prison sont inexécutées faute de place.
Le pire, c’est que rien n’est épargné à ceux qui travaillent et respectent la loi :
Voici ce qui est arrivé à Monsieur Bottin, rue des Jumeaux, près de la gare Matabiau à Toulouse, le 3 mars 2009. Les faits ont été rapportés par le journal « LA DÉPÊCHE » : Je me suis absenté de la région pour aider des amis à monter un restaurant. Quand je suis rentré à Toulouse début février, j’ai vu qu’il y avait de la lumière sous la porte. J’ai voulu ouvrir ; les serrures avaient été changées et mon appartement occupé par un squatteur. Quand la police est venue, le squatteur leur a dispensé un petit cours de droit :
Il nous a dit que passé un délai de 48 heures, la loi interdit l’expulsion de quiconque occupe illégalement un logement. Il savait que la police ne ferait rien.
Si vous êtes comme moi, vous allez d'abord refuser d'y croire ! Et pourtant, je vous le confirme, il s'agit de l’article 61 de la Loi du 9 juillet 1991N° 91-650, qui interdit à la police d'intervenir tant que le tribunal n'a pas statué, ce qui peut prendre des semaines, voire de longs mois. Demain, c’est à vous ou à moi que ça peut arriver. Et vous devrez continuer à payer l'eau, le chauffage, l'électricité. Si vous coupez, c'est vous qui risquez les poursuites !
Nos lois ne protègent plus les citoyens… Et notre Justice va jusqu’à prendre le parti des voyous contre ceux qui ont le cran de réagir !
C’est ce qui est arrivé à René Galinier :
Ce Monsieur de 73 ans, qui n'avait jamais commis la moindre infraction de sa vie, a été emprisonné le 10 août 2010 parce qu'il s'était défendu contre des cambrioleurs entrés chez lui pendant sa sieste (près de Montpellier). Pendant de longs mois, le juge a rejeté toutes les demandes de libération formulées par son avocat, parce que les voleurs qui s'étaient introduits chez lui étaient des Roms, et qu'il soupçonnait ce monsieur d'avoir agi par « racisme ». Aujourd’hui encore, alors qu’il souffre d’une maladie grave, la Justice lui interdit toujours de regagner son domicile !
Et que dire de ce qui est arrivé à Monsieur René Dahan ?
Cet honnête commerçant, de Nogent-sur-Marne, s'est fait agresser de façon horrible un matin, alors qu'il sortait de chez lui.
Trois malfaiteurs cagoulés et armés, se jettent sur lui.
L'un d'eux le plaque au sol, lui applique un revolver sur la tempe et essaie de l'étrangler.
Pendant ce temps, ses comparses s'emparent de sa femme. Dans un geste désespéré, René parvient à s'emparer du revolver de son agresseur. Mais celui-ci, au lieu de s'enfuir, monte les escaliers de la maison, vers la chambre des enfants.
René Dahan tire. Dans sa fuite, le malfrat tombe par la fenêtre.
Lorsque la Police arrive, son premier geste est de... passer les menottes à René Dahan, qui est aussitôt mis en garde à vue, et mis en examen pour « homicide volontaire » (autrement dit pour MEURTRE) par un juge d'instruction de Créteil. Il est incarcéré à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis.
Le 29 octobre 2009, la presse a annoncé que la légitime défense n'avait PAS ÉTÉ RETENUE par le juge d'instruction, qui a renvoyé René Dahan devant la COUR D'ASSISES, comme le plus vulgaire des violeurs et des assassins.
On dirait que la Justice n’arrive plus à faire la différence entre les coupables et les victimes.
Mais il y a encore plus grave.
Il faut savoir que, aujourd'hui, la Justice n'hésite
plus à mettre en danger la sécurité la plus
élémentaire des citoyens :
Le 6 décembre dernier, un pédophile de 48 ans, condamné treize fois, est libéré dans le Pas-de Calais, à l'issue d'une peine de prison.
La police, ses victimes, ses co-détenus : tout le monde savait qu'il allait recommencer.
Le Préfet du Pas-de-Calais décide d'avertir les policiers du secteur de la « dangerosité » extrême de cet individu. En urgence, il supplie les autorités de le faire hospitaliser.
Mais rien n'y fait : nos lois les ont empêché de prendre la moindre disposition contre le pédophile, au motif que « la perversité n'est pas une maladie ».
Il n'a fallu que quelques jours pour que l'inévitable se produise... deux fois :
Le 5 février 2011, le pédophile est à nouveau arrêté. Il a fait deux nouvelles victimes entre temps à Arras, agressions « présumées » bien entendu.
Mais si je vous raconte tout cela, ce n'est pas pour vous désespérer. Au contraire : le but de ce message est de vous dire que vous avez une occasion d'agir aujourd'hui contre ces dérives de la Justice française, qui restent totalement impunies.
Notre association, l'Institut pour la Justice, agit auprès des citoyens, de la classe politique, et des médias pour créer un puissant mouvement d'opinion avec un seul objectif :
Que la Justice fasse ce pour quoi elle existe : défendre les citoyens innocents, et arrêter de favoriser les criminels.
Dans de nombreuses banlieues, la Police reçoit des consignes pour ne pas réagir face à de nombreux délinquants.
A Grenoble, au moment des émeutes de l'été dernier, des voyous ont menacé publiquement les policiers et leurs familles de représailles, avec menaces de mort.
Qu'a décidé le ministre de l'intérieur de l’époque Brice Hortefeux ?
Il a décidé de... muter les policiers dans d'autres régions, et de laisser faire les voyous.
C'est pourquoi l'Institut pour la Justice a mis sur pied un programme d'action vraiment efficace pour changer cela. Et il est important que tous les citoyens responsables comme vous participent.
Nous ne devons plus accepter de nous faire traiter en citoyens de seconde zone.
Il est insupportable que les autorités vous poursuivent sans pitié si elles découvrent que vous employez une repasseuse à domicile non déclarée, alors qu'elles ne feront rien contre des personnes qui menacent et agressent physiquement des innocents.
Il est impossible à une personne isolée de changer le système judiciaire.
Mais si nous nous mettons tous ensemble, nous pouvons organiser la RÉSISTANCE !
Selon le journal Le Figaro, l'action de notre association est déjà parvenue à obliger les pouvoirs publics à réagir : « Les fondateurs de l'Institut Pour la Justice (IPJ), une toute nouvelle association de citoyens, a vu pour la première fois une partie de ses idées validées. » « Garde des Sceaux et députés ont écarté les récidivistes de la loi pénitentiaire augmentant les aménagements de peine. » « C'était l'objectif de l'association qui les avait inondés, via ses sympathisants, de petites cartes de protestation pour obtenir cette nouvelle version du texte. » (Le Figaro, 23.09.2009).
C’est pourquoi les membres de l'Institut pour la Justice se sont cotisés pour créer cette vidéo sur Internet, et un site Internet spécial avec un Référendum sur les réformes qui pourraient passer immédiatement. Notre but est de provoquer une immense vague de participation à ce Référendum, à laquelle des millions de citoyens pourront prendre part. Je vous indique immédiatement comment participer, puis faire participer votre entourage – et faire une différence pour que cesse cette situation insupportable. Mais avant, je veux que vous soyez convaincu qu'il s'agit du meilleur, et peut-être du seul moyen de combattre le laxisme dont bénéficient les délinquants dans notre pays... et les vexations que subissent les citoyens honnêtes. Seule la participation et le soutien d'un très grand nombre de citoyens comme vous peut donner à notre Référendum une légitimité démocratique.
Les résultats seront adressés aux médias, aux parlementaires, au gouvernement et à la Présidence de la République. Ils nous ont déjà reçus, mais nous voulons pouvoir revenir avec 500 000, 1 000 000 ou même, si c’est possible, 5 000 000 de Référendums. De plus, et c'est vraiment très important, je vous demande de faire un don à notre association, après avoir rempli votre Référendum. En effet, il est impossible pour nous d'obtenir des résultats concrets sans un intense travail qui nécessite des moyens humains et matériels :
• Travail de recherches et de publications : nous devons payer des juristes, des experts, qui travaillent sur nos sujets, analysent les problèmes, produisent des chiffres et des statistiques utiles pour faire des propositions de réformes efficaces aux pouvoirs publics. Notre étude sur le coût du crime et de la délinquance, qui avait fait la une des journaux en mai dernier, est aujourd’hui citée comme référence dans les rapports parlementaires.
• Travail de relations presse : pour faire passer nos idées, pour créer un débat public, il est indispensable de mener un intense travail auprès des journalistes, afin qu'ils citent nos travaux, donnent la parole à nos experts, reprennent nos idées dans leurs articles. En 2010, notre porte-parole, le criminologue Xavier Bébin, a fait plus de vingt interventions majeures dans les médias.
Ce travail, pour être efficace, doit absolument être mené par des professionnels.
• Travail de mobilisation de l'opinion publique : nous organisons des campagnes de pétitions à l'échelle de tout le pays à chaque scandale majeur. C'est nous, par exemple qui avons réuni les 300 000 signatures contre les violeurs récidivistes, suite à l'assassinat de Laetitia à Nantes par un multi-récidiviste, en février 2011.
• Travail d'information des élus : afin d'aider au vote de nouvelles lois plus équilibrées, nous assurons une présence permanente auprès des législateurs.
• Organisation de groupes de travail, colloques, et assemblées, comme le grand colloque du 1er février 2011 à l'Assemblée nationale qui a réuni plus 300 personnes, dont les plus grands experts actuels des questions judiciaires et de nombreux décideurs politiques influents, sur le droit des victimes ;
• Et nous devons bien entendu financer toute la logistique indispensable à un mouvement d'envergure national comme l'Institut pour la Justice (bureau, téléphone, secrétariat, site Internet...).
Tout cela, nous le faisons sans aucune subvention publique, ni aide d'aucune grande entreprise, quelle qu'elle soit.
Et c'est pourquoi je me permets de vous demander à vous, citoyen responsable, de contribuer, selon ce que vous jugerez raisonnable à notre mouvement. Vous êtes la seule source de financement possible pour notre association.
Vous pouvez décider de donner 3, 5 ou 10 euros. Vous pouvez aussi donner 50, 100 ou même 150 euros. D'autres personnes donneront 15, 20, ou 25 euros. L'important, c'est que chacun de nous participe selon ses moyens. Il ne fait aucun doute que, sans une réaction organisée des citoyens aujourd'hui, il n'y aura aucun changement de la politique du gouvernement contre la délinquance.
Aujourd'hui, voici le dilemme que vous avez devant vous :
Soit ne rien faire, fermer cette vidéo, et laisser la situation se dégrader. Laisser les cambriolages, les agressions, et le vandalisme mettre notre pays en coupe réglée.
Ou alors soutenir une immense initiative, organisée de façon professionnelle, avec des dizaines de milliers de citoyens, des dizaines d'experts et des relais de plus en plus nombreux au Parlement, dans les médias, et une influence croissante auprès des cabinets ministériels, et même auprès du gouvernement.
Si c'est la deuxième solution que vous choisissez, alors :
Après avoir rempli votre Référendum, vous serez redirigé vers une page Internet entièrement sécurisée, où vous pourrez faire un don à l'association du montant de votre choix grâce à votre carte bleue.
Mais attention, vous n'avez strictement aucune obligation de le faire. Il s'agit d'un choix qui vous appartient à vous uniquement, et en aucun cas vous ne devez vous sentir forcé de soutenir notre association. Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous ferez vraiment une différence pour notre pays, pour vos enfants, et même pour vos petits-enfants en décidant aujourd'hui de devenir un bienfaiteur de l'Institut pour la Justice.
Vous recevrez un compte-rendu précis de l’usage que l’association a fait de votre don. Vous aurez à votre disposition le rapport annuel de notre association et les comptes de l’Institut pour la Justice certifiés par un Commissaire aux Comptes agréé.
Depuis la création de notre mouvement en 2007, notre association a été soutenue par 48 000 bienfaiteurs individuels. Grâce à leurs dons, nous avons développé l'Institut pour la Justice pour en faire, de très loin, la principale force en France pour rééquilibrer la balance de la Justice, en faveur des citoyens innocents.
Mais pas plus qu'en 2007, nous n'avons de formule magique pour permettre à notre mouvement de continuer à exister et à agir :
• Soit un grand nombre de citoyens responsables ont conscience de l'importance de notre action et décident de nous soutenir financièrement ;
• Soit notre association devra arrêter, faute de moyens pour continuer le combat
Tout va dépendre de ce que vous décidez de faire maintenant.
Je vous remercie d’avance. Avec tout mon dévouement,
Laurence Havel
Secrétaire nationale
Pour signer le Référendum sur la Justice, merci de cliquer ICI
http://www.petitions-institutpourlajustice.org/video/referendumipj.html
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La justice trop indulgente face aux récidivistes, pour 70 % des Français
Le Point.fr - Publié le 17/05/2011 à 10:44
Plus de la moitié (62 %) se disent favorables à une nouvelle loi sur la récidive sexuelle.
Une très large majorité de Français (70 %) estiment que la justice est trop indulgente à l'égard des récidivistes et plus de la moitié (62 %) se disent favorables à une nouvelle loi contre la récidive sexuelle, selon un sondage CSA * publié mardi. Selon cette enquête réalisée pour l'Institut pour la justice - association de défense des victimes -, 50 % des personnes interrogées sont "tout à fait" convaincues que la justice est trop indulgente envers les récidivistes et 20 % se disent "plutôt d'accord" avec cette assertion. Cette proportion tombe à 59 % chez les catégories socioprofessionnelles les plus élevées et monte à 77 % chez les moins élevées.
Les multiples lois sur la récidive votées ces dernières années semblent insuffisantes pour 62 % des sondés qui sont favorables à un nouveau texte contre la récidive des crimes sexuels. Les moins de 30 ans se prononcent pour à 76 %. À cet égard, le projet de loi sur les jurés populaires, examiné à partir de mardi au Sénat, ne paraît pas efficace pour lutter contre la récidive à 52 % des sondés, mais 44 % pensent l'inverse. L'introduction de citoyens assesseurs dans les tribunaux correctionnels, voulue par Nicolas Sarkozy, a pour but, selon l'exécutif, de rapprocher les Français de la justice.
L'Institut pour la justice organise mardi à Paris une "journée nationale de lutte contre la récidive" qui prévoit l'intervention publique d'acteurs du monde judiciaire, de familles de victimes et la présentation d'une pétition contre la récidive. Cette pétition, qui revendique plus de 300 000 signataires, demande de nouvelles mesures comme "la suppression des remises de peine automatique, une modernisation de la psychiatrie criminelle et le renforcement des droits des victimes". Elle est adressée mardi au président de la République dans une lettre ouverte demandant un "cap nouveau" en matière de lutte contre la récidive, indique l'Institut pour la justice.
* Le sondage a été réalisé les 4 et 5 mai auprès d'un échantillon de 999 personnes majeures, interrogées par téléphone (méthode des quotas).
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