Mercredi 14 janvier 2009 3 14 /01 /Jan /2009 00:08
Extrait de l'homélie prophétique de Jean-Paul II en 1991, lors de son voyage en Pologne. Le Pape y compare les abominables génocides nazis et communistes du XXe siècle à celui des enfants à naître. Nazisme, communisme, féminisme... L'histoire ne cesse de se répéter à travers le concept philosophique de la "banalité du mal" (Hannah Arendt). Il faut bien oser le dire : la pilule abortive RU-486 produit le même effet que le pesticide du Zyklon B des chambres à gaz. Idem, les avortoirs ne sont que des camps d'exterminations modernes. Les "SS" de notre temps qui coopèrent à ce génocide sont le personnel du Planning Familial, les médecins prescrivant la pilule, les chercheurs ou professeurs - comme René Frydman ou Israël Nisand - faisant des expériences à la Josef Mengele pour ensuite massacrer des embryons sur l'autel de la science, les nombreux dirigeants politiques menant avec détermination cette boucherie abortive, etc... La résistance face à cette troisième guerre mondiale exterminant dans l'indifférence générale - depuis plus de 40 ans - des millions d'enfants innocents est un devoir :
« [...] À ce cimetière de victimes de la cruauté humaine en notre siècle, vient s'ajouter encore un autre grand cimetière : le cimetière des enfants avant leur naissance, le cimetière de ceux qui sont sans défense, de ceux dont même la mère n'a pas connu le visage, en consentant, ou en cédant à la pression, que leur soit enlevée la vie dès avant leur naissance. Et pourtant ils avaient déjà la vie, ils étaient déjà conçus, ils se développaient sous le coeur de leur mère, sans pressentir le danger mortel. Et lorsque cette menace est devenue réalité, ces êtres humains sans défense tentèrent de se défendre. La caméra a pu enregistrer cette défense désespérée face à l'agression d'un petit enfant avant sa naissance, dans le sein de la mère. J'ai eu l'occasion de voir un tel film (+++) (+++) (+++) - et aujourd'hui encore je ne puis me libérer de son souvenir, je ne puis m’en libérer. Il est difficile d'imaginer ce drame horrible, avec toute son éloquence morale, humaine. La racine du drame, combien elle est parfois élargie et différenciée ! Mais il y a aussi les instances humaines, parfois les « groupes de pressions », les corps législatifs, qui « légalisent » la privation de la vie de l'homme non encore né. Existe-t-il une instance humaine, existe-t-il un parlement, qui ait le droit de légaliser le meurtre d'un être humain innocent et sans défense ? Qui ait le droit de dire : "Il est permis de tuer", et pour finir : "il faut tuer", là où il faut au contraire protéger et aider la vie au maximum ? [...] » (Jean-Paul II, homélie du 4 juin 1991 en Pologne)
Interrogé sur les bancs de l’Assemblée par le député Jean-Luc Pérat, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, au cours du débat sur la restructuration des hôpitaux le 4 mai dernier, le ministre de la Santé Roselyne Bachelot, s’est défendu de tout faire pour « faire progresser le droit des femmes dans ce domaine ». Une intervention qui mérite d’être conservée pour mémoire historique. Cette intervention sera une preuve supplémentaire que le gouvernement français est directement responsable du génocide de l’avortement depuis plus de 40 ans.
Intervention de Bachelot : « L’accès des femmes à l’interruption volontaire de grossesse est, dans le domaine de la santé publique, l’une de mes priorités. (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.) D’ailleurs, un rapport de l’inspection générale des affaires sociales, remis il y a quelques semaines, a montré que le délai moyen pour la prise en charge d’une IVG dans notre pays est d’une semaine : nous sommes loin des chiffres que vous avez cités ; il vous faut donc les actualiser ! (Mêmes mouvements.)
Tout au long de mon mandat à la tête du ministère de la Santé, je n’ai eu de cesse d’assurer un très bon accès des femmes à l’IVG, en donnant à un certain nombre de structures la possibilité de réaliser des IVG, en particulier médicamenteuses : centres de santé, centres de planification familiale et médecins autorisés, par convention, à réaliser ce type d’IVG. J’ai également augmenté la tarification des IVG comme jamais auparavant : 60 % depuis 2008, et, cette année, elle a encore plus que doublé. Voilà la réalité de l’IVG et de sa prise en charge dans notre pays !
S’agissant de l’IVG instrumentale, je veux d’abord vous dire, monsieur le député, que les femmes préfèrent, et de loin, les IVG par voie médicamenteuse : mon but est donc d’augmenter le nombre de leurs prises en charge. Mais l’IVG par voie instrumentale doit être de qualité ; j’ai sur ce point confié aux directeurs des ARS le soin de qualifier au mieux des centres d’IVG.
Ainsi, les femmes verront une fois de plus, grâce au gouvernement de François Fillon, progresser leurs droits en ce domaine. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe NC.) »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire