vendredi 11 février 2011

Mabinty, ou le parcours emblématique d’une immigrée africaine :« J’y suis, j’y reste ! «

Mabinty, ou le parcours emblématique d’une immigrée africaine :« J’y suis, j’y reste ! « 

11/02/2011 – 22h20
GUERANDE (NOVOpress Breizh) « J’y suis, j’y reste ! » Arrivée en France en 2006 avec un titre de séjour d’étudiante, « Mabinty », une jeune africaine célibataire de 25 ans, « découvre » aujourd’hui qu’elle est une immigrée en situation irrégulière. Mais pas question pour elle de retourner dans son pays natal. Une histoire exemplaire
.
En 2006 donc, Mabinty (prénom d’emprunt) va commencer des études d’assistante de gestion en BTS à Saint-Nazaire. Mais, selon ses dires, des problèmes financiers et familiaux (?) vont la contraindre à renoncer à ses études en 2e année. Qu’à cela ne tienne, elle va trouver en 2009 un emploi en CDI de femme de chambre dans un hôtel trois étoiles de Guérande, l’hôtel de la Cité.
En octobre 2009, son titre de séjour étudiant arrivant à expiration, la jeune femme forme auprès de la préfecture de Loire-Atlantique une demande de changement de statut. Refus de cette dernière au motif que le métier de femme de ménage n’est pas un métier sous tension. Parallèlement son employeur avait saisi de son côté la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l’emploi, pour demander une autorisation de travail pour sa salariée.
Refus motivé de la DRCCTE, qui souligne que l’emploi de femme de ménage ne présente aucune spécificité particulière, que la situation de l’emploi en Loire-Atlantique pour le métier considéré ne permet pas d’envisager une réponse favorable au changement de statut demandé, et qu’enfin l’entreprise n’apporte pas la preuve d’avoir préalablement recherché des candidats disponibles sur le marché du travail par tout moyen à sa convenance.
Suite à ce refus l’hôtelier, manifestement pas adepte de la préférence nationale, a donc dû procéder au licenciement de la jeune africaine le 28 janvier dernier, les dispositions de l’article L 8256-2 du Code du travail stipulant que « le fait pour toute personne d’embaucher, de conserver à son service un étranger non muni du titre l’autorisant à exercer une activité salariée en France est puni d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 15 000 euros ».
Actifs soutiens du sans-frontiérisme et de la substitution de population – comme un certain patronat – la CGT, le « collectif des sans papiers » et le « collectif contre l’immigration jetable » se sont emparés de l’affaire. Marie-Odile Bouillé conseillère municipale de Saint Nazaire et députée PS a fait de son côté un courrier pour défendre la cause de Mabinty.
« J’ai un crédit en cours pour l’achat d’une voiture et je me suis engagée dans une formation d’hôtesse d’accueil. » a déclaré à Ouest-France cette dernière, qui n’envisage pas une seconde de retourner dans son pays d’origine, dont elle refuse de donner le nom. Venue officiellement de nulle part pour étudier en France, avec un titre de séjour limité à trois ans, Mabinty estime qu’elle a aujourd’hui parfaitement le droit de s’y installer définitivement.
Dernière précision : pour le métier de femme de chambre, Pôle-Emploi a enregistré dans le département de Loire-Atlantique au 2e semestre 2010, 193 demandeurs d’emploi pour 28 offres déposées.
[cc] Novopress.info, 2011,  [http://breizh.novopress.info/]
 
Pourquoi un étudiant ne désire pas participer au développement de son pays d'origine où il possède toutes ses attaches, culture, famille ?

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Deux assassinats sauvages à Nanterre : un suspect à la djellaba

11/02/2011 – 13h30
NANTERRE (NOVOpress) –
Nouveau drame généré par l’immigration extra-européenne. Un homme de 39 ans et un adolescent de 17 ans ont été assassinés avant-hier soir à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ce double meurtre s’est déroulé au cœur de la cité multiethnique Berthelot.

Les deux victimes rentraient d’un supermarché quand elles ont été poignardées devant leur porte. La mère du mineur a donné un signalement de l’agresseur aux policiers. Une heure après cet appel au secours, un homme a été interpellé à Colombes (Hauts-de-Seine), en possession d’un couteau, qui pourrait être l’arme du crime. Le suspect a été identifié grâce « à la djellaba et au blouson noir qu’il portait », relate Aujourd’hui en France d’hier…

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