lundi 31 janvier 2011

Anti IVG - Belgique

Anti IVG de retour

André-Joseph Leonard vient à peine d'être nommé archevêque et déjà une marche anti-IVG à son actif.
Ce dimanche a eu lieu une marche anti-avortement, à Bruxelles. +/- 600 participants, avec évidemment une belle représentation de mouvements d'extrême-droite (mouvements pro-vie, militants anti-ivg, CDF, Action pour la famille, Belgique et Chrétienté, nationalistes flamands, etc selon LE SOIR).
André-Joseph Leonard, interrogé par la RTBF sur sa présence à la manifestation et sur cette proximité avec l'extrême-droite n'y voit aucun problème. Pour lui, ce serait ne pas agir qui serait désastreux.
L'initiateur de la marche, Michel de Keukelaere, étudiant en droit et président du collectif « Marche pour la Vie – Bruxelles 2010 », donne son point de vue sur l'avortement dans une interview au "Cri du Kot", dont le rédacteur en chef n'est autre que Antony Burckhardt, l'organisateur de la marche.
Morceaux choisis
  • * "En 1990, la loi Lallemand-Michielsens légalisait l’avortement en Belgique. Depuis cette date, toute une partie de la population de notre pays a été éliminée de façon systématique. Ce sont trois cent mille enfants non-nés qui ont été jetés à la poubelle.
  • * "En plus de violer le droit de l’enfant à naître l’Etat belge a permis le viol de l’intégrité physique de la mère : le corps de la femme sanctuaire de vie a été profané pour devenir un lieu de mort".
  • * "D’autre part, les centres de Planning Familial subventionnés par l’Etat sont en réalité des avortoirs où la femme est abandonnée à sa douleur après s’être vu proposé pour seul solution à sa détresse le meurtre de son enfant. A contrario les centres véritablement féministes, ceux qui se battent pour la dignité de la femme en les accompagnants dans leur choix de la Vie, sont abandonnés financièrement".
  • * "Nous avons fait le choix d’une manifestation laïque et apolitique."'
Il signale toutefois avoir le soutien de personnalités politiques : Rocco Buttiglione, Vice-Président de la Chambre des représentants en Italie (NDLR "« la famille existe pour permettre aux femmes d'avoir des enfants et d'être protégées par un homme qui prenne soin d'elles », Carlo casini, Président du Mouvement Européen pour la Vie, Anna Zaborska, parlementaire européen d’origine slovaque ( connue pour ses positions anti-avortement et sa proposition d’interner les homosexuels dans des hôpitaux psychiatriques - Libération du 24 juillet 2004), Ari vatanen (Nous ne pourrons pas construire une société meilleure, si nous la construisons sur le "sable mouillé des larmes des enfants non nés") mais la marche est apolitique bien sûr.
En face, une petite contre-manifestation, comprenant le Front antifasciste et les représentants des plannings familiaux, dénonçaient la démarche des « pro-vie ». Parmi eux, des personnalités politiques comme Jean-Claude Defossé (Ecolo), Karine Lalieux (PS) et Christie Morreale (PS) qui s'opposent à une remise en cause de la loi dépénalisant l'avortement votée en 1990. Source
L'enfant non-né (un concept) est donc au coeur du mouvement anti-ivg, ainsi que la protection des femmes qu'on " laisse confrontées à l'avortement seules dans leur détresse plutôt que de les aider". 
Comprenez : qu'il faut obligatoirement convaincre d'aller au bout de leur grossesse forcée, évidemment.
Quant à André-Joseph Leonard, il pose clairement un acte politique comme archevêque, rémunéré par l'Etat belge, en participant à une marche dont la raison d'être est de revenir sur une loi démocratiquement votée par des élus du peuple belge.
Se battre pour un dogme, la "Vie", ce n'est pas se battre pour l'humain. Et la phrase "le corps de la femme a été profané (...)" montre bien que l'humain n'est pas le centre du débat.
Profaner : violer le caractère sacré d'un lieu ou d'un objet de culte.
Faut que je revienne sur les escroqueries intellectuelles relevées à l'occasion de cette marche.

Mgr Léonard à la marche contre l’avortement

DORZEE,HUGUES
Dimanche 28 mars 2010

Une « Marche pour la vie » a eu lieu dimanche à Bruxelles, à l’occasion des vingt ans de la loi de dépénalisation de l’avortement. Le primat de Belgique était parmi les manifestants. En face, des contre-manifestants se sont rassemblés.

Quelque 550 personnes, selon les comptages de la police, se sont rassemblées dimanche midi sur la place Royale à Bruxelles pour une « Marche pour la vie », à l’initiative d’étudiants et à l’occasion des 20 ans de la loi de dépénalisation de l’avortement. Parmi les manifestants, le nouveau primat de Belgique, Mgr Léonard, qui a dit au « Soir » vouloir réexaminer la question. « Concernant la loi, il faut garder la question présente, nous n’avons pas trouvé la solution, mais une certaine solution qui n’est pas sans retombée négative », affirme le chef de l’eglise catholique en Belgique. Avant de lancer un appel à la conscience collective : « Si nous avons pu naître, d’autres auraient pu naître aussi », a ajouté André-Joseph Léonard.

Belgique : La « Marche pour la Vie » continue !

Des mesures demandées aux autorités

ROME, Mardi 30 mars 2010 (ZENIT.org) - Des mesures sociales et financières pour les futures mères, pour que l'avortement ne soit pas une fatalité : c'est l'une des mesures demandées par les organisateurs de la première Marche pour la Vie.
Cette initiative a rassemblé, le 28 mars à Bruxelles, plus de 1.700 personnes, toutes générations confondues, qui ont répondu largement à l'appel des étudiants-organisateurs.
La deuxième édition est d'ores et déjà fixée au dimanche 27 mars 2011.
Mais d'ici là la « marche » continue au quotidien et, à quelques jours de la date anniversaire de la loi dépénalisant l'avortement en Belgique (3 avril 1990), les organisateurs de la Marche pour la Vie soulignent qu'il est « inopportun de parler de « fête » alors que le nombre d'avortements est en constante augmentation en Belgique : plus de 18.000 avortements ont été pratiqués en 2007, soit une moyenne de plus de 51 par jour ».
Ils rappellent que « l'avortement n'est pas un acte anodin : 83% des femmes qui ont subi une interruption volontaire de grossesse témoignent de séquelles psychologiques de gravité variable ».
Surtout, ils font observer qu' « une grande majorité de femmes auraient gardé leur enfant si elles ne s'étaient pas trouvées dans une situation matérielle difficile ou si elles n'avaient pas subi de pression familiale, sociale ou même médicale ».
Ils demandent donc maintenant cinq mesures aux autorités publiques :
- « Une meilleure information des femmes avant l'avortement sur les aides et les lieux d'accompagnement qui leur permettraient de mener leur grossesse à terme.
- « Un soutien financier aux jeunes étudiantes enceintes et de meilleures possibilités de garderie pour les bébés dans les institutions d'enseignement (écoles, universités...)
- « Une information complète sur les possibilités d'adoption de l'enfant à venir, une adoption qui comblerait de bonheur sa famille d'accueil.
- « Une grande campagne d'information sur les conséquences psychologiques liées à l'interruption de grossesse.
- « Qu'une échographie soit proposée à chaque femme avant de procéder à l'avortement ».
« Nous, les organisateurs de la Marche pour la Vie, sommes les survivants d'une génération sacrifiée et humiliée par la pratique massive de l'avortement », protestent-ils.
Il dénoncent l'absence de « choix » de la femme, en dépit des slogans : « Nous affirmons que la vision idéologique "pro-choix" qui a donné lieu au vote de cette loi a fait son temps. La grande majorité des femmes choisiraient de donner naissance à leur enfant si elles en avaient réellement la liberté. La loi Lallemand-Michielsens et l'application qui en faite est profondément injuste et méprisante pour les femmes. Depuis sa promulgation, elle est responsable de milliers de victimes, les femmes, leur compagnon, et l'enfant non-né. Nous demandons donc son abrogation immédiate ».
Ils remercient « les nombreuses associations pour le respect de la Vie et de la dignité de la femme qui ont participé à la Marche », les intervenant et les « témoins », l'archevêque de Maline-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, et les personnalités « qui ont voulu par leur présence silencieuse manifester leur appui aux objectifs de la Marche pour la Vie ».
Anita S. Bourdin

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