samedi 5 février 2011

Du halal pour tous à l’Institut Catholique de Lille !



Du halal pour tous à l’Institut Catholique de Lille !

La nourriture halal s’étale sur tous les présentoirs. Impossible d’y échapper. Depuis quelques jours, vous pouvez tomber par hasard dans les couloirs du RU, sur deux affiches qui énoncent clairement que la viande servie a été abattue selon le rituel musulman. Les Jeunes Pour la France ont été stupéfiés de découvrir que lorsque vous mangez de la volaille, c’est de la viande halal qui vous sera délivrée. Cette certification est d’ailleurs en vigueur depuis février 2010.
Le problème qu’engendre la viande halal c’est qu’elle participe au financement du culte islamique. Elle doit être certifiée par des organismes agréés. Cette certification a un coût qui vient financer indirectement les mosquées. Kamel Kabtane, le recteur de la grande mosquée de Lyon, l’une des trois habilitées à délivrer des certifications, déclarait le 12 août au Parisien : « Par kilo de viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes d’euros ». Acheter halal, c’est verser un impôt à l’Islam, contraire aux principes de laïcité.
Les Jeunes Pour la France du Nord dénoncent fermement le manque d’informations, qui entrave à la fois une liberté individuelle fondamentale, de choisir librement et en conscience de manger « halal » ou non, mais également le principe de laïcité. Nous sommes les seuls à avoir décelé, dévoilé puis dénoncé ces faits.
Il est invraisemblable que l’on impose des choix religieux. Le manque d’information de la part des responsables du RU démontre bien la volonté masquée et non assumée de cette démarche, sans vous avertir. Quand bien même deux petites affiches ont été mises en place, elles ne sont pas visibles pour autant.
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Nous sommes pour le respect de chacun, mais contre les dérives qu’engendrent ces comportements quasi arbitraires ! Cette offensive communautariste supplémentaire piétine des principes de la République. La viande « halal » dans ce « Resto-U » lillois est, une fois de plus, un signe probant de l’avancée progressive et inquiétante du communautarisme et de l’islamisation de la France.
Source : Jeunes pour la France.


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Entretien exclusif avec la Fondation Brigitte Bardot, par l’Observatoire du Halal

Novopress reproduit une interview de Christophe Marie (à droite, sur la photo), porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, par l’Observatoire du Halal.
Entretien exclusif avec la Fondation Brigitte Bardot, par l'Observatoire du HalalL’Observatoire du Halal : La Fondation Brigitte Bardot s’est lancée, depuis le début de l’année, dans une campagne contre les abattages rituels. Pourquoi ?
Christophe Marie : Ce n’est pas un nouveau combat car nous agissons, depuis des années, contre l’égorgement des bêtes sans étourdissement préalable. D’ailleurs, la toute première action de Brigitte Bardot en faveur des animaux portait, précisément, sur les conditions de mise à mort en abattoir. C’était en 1962 et il aura fallu attendre plus de dix ans avant d’obtenir l’insensibilisation des bêtes lors de leur saignée. Nous n’acceptons pas que les croyances personnelles, aussi respectables soient-elles, viennent balayer les dispositions réglementaires prises pour limiter la souffrance des animaux sacrifiés. Lorsqu’en 2004 nous avons été reçus avec Brigitte Bardot à la Mosquée de Paris, le Dr Dalil Boubakeur et son grand Mufti nous ont certifié que l’Islam n’était pas hostile à l’étourdissement dès lors que ce dernier n’était pas irréversible et n’entrainait donc pas la mort de l’animal. Ce point a été confirmé par l’Académie vétérinaire de France dans son rapport sur « le degré de réversibilité de l’étourdissement des animaux d’abattoir ». C’est un fait établi, les musulmans ne peuvent nullement prétendre que la barbarie de l’égorgement à vif est imposée par leur religion.
- Votre fondation est associée à 6 autres associations de défense des animaux, comment s’est passé ce grand rassemblement ?
Il était important de montrer que l’action menée ne vise pas une communauté mais une pratique cruelle, d’où la nécessité de réunir différentes associations de protection animale pour lever toute ambigüité. Il n’est jamais facile de rassembler, particulièrement sur un sujet aussi sensible, mais la généralisation de l’abattage rituel, sa distribution dans les circuits classiques sans information pour le consommateur, mais aussi la provocation de certaines marques s’affichant fièrement « halal » ont fini par convaincre les associations qu’elles devaient se joindre à nous pour lutter contre cette régression terrifiante.
- Brigitte Bardot, présidente de l’association, avait poussé une gueulante il y a quelques mois et alerté Nicolas Sarkozy. Elle réclamait plus de traçabilité et avait, une nouvelle fois, plaidé la cause des animaux. Des retours de l’Elysée ou des membres de la majorité présidentielle ? Des soutiens ?
Nous avons été reçus, à deux reprises, par Nicolas Sarkozy qui nous a fait de belles promesses qu’il n’a pas tenues. Il s’était même engagé par écrit, dans une lettre à Brigitte Bardot, à contraindre les abattoirs halals à généraliser l’étourdissement préalable… Michèle Alliot-Marie puis Brice Hortefeux ont pris des engagements inverses et ont torpillé les propositions européennes de ne plus autoriser d’exception à l’obligation d’étourdissement des animaux. Hortefeux manœuvre, aujourd’hui encore, à faire échouer la volonté du Parlement européen d’assurer une traçabilité des viandes via une information du consommateur sur les conditions d’abattage des animaux. Nous pouvons avoir honte de la politique défendue par l’actuel gouvernement qui fait preuve d’une lâcheté intolérable, les précédents n’étaient pas plus courageux cela-dit.
- Vous avez subis beaucoup de pression avant le lancement de votre campagne d’affichage. Comment réagit la population française sur le terrain ?
Je ne sais pas si « les Français sont des veaux » comme le disait de Gaulle, mais ils sont nombreux à avoir réagi à notre campagne d’affichage et nos appels dans les médias. Beaucoup nous remercient de ne pas baisser les bras face aux difficultés rencontrées. Nous sommes souvent confrontés à la censure et aux menaces, mais cela n’a aucune importance car nous savons toute la légitimité et la pertinence de notre action.
- Il y a quelques semaines, nous avions publié une interview de Nicolas Dhuicq, député UMP, qui proposait une loi « visant à améliorer l’information du consommateur quant au mode d’abattage des animaux ». Cela va dans votre sens ?
Oui, cela va dans notre sens mais cela ne va pas assez loin. Nous travaillons actuellement avec deux autres députés qui souhaitent nous accompagner dans une proposition de loi qui supprimerait l’exception prévue dans le cadre de l’abattage rituel. Ce texte imposerait l’étourdissement des animaux et répondrait ainsi à la Fédération vétérinaire d’Europe qui, dans un avis publié en 2006, stipule : « la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances. »
- On le constate jour après jour, le Halal a le vent en poupe. La fondation Bardot fait-elle un lien entre ce développement et l’Islam en France ?
Non, il ne revient pas à la Fondation de faire ce genre de lien, l’Islam en France n’est pas notre préoccupation, notre seul objectif est de dénoncer la cruauté de l’abattage qui est rendu plus insupportable encore lorsqu’il est pratiqué sans étourdissement préalable. Avec l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs, nous avons pu dévoiler ce qu’est un égorgement dans ces conditions et la longue agonie qui suit, particulièrement pour les bovins qui peuvent rester conscients, sensibles à la douleur, jusqu’à 14 min après avoir eu la gorge tranchée.
- A côté de cette campagne d’affichage, organisez vous des actions de sensibilisations dans les rues de France ?
Nous avons réalisé une carte-pétition pour permettre au public de soutenir notre action. Cette carte est disponible à notre Fondation et doit être directement adressée au Premier Ministre car il lui revient d’arbitrer et de définir la politique défendue par ses ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur. Il faut continuer à informer car, qui sait que la majorité des viandes provenant de l’abattage rituel (60% pour le halal et 70% pour le casher) se retrouve dans le circuit classique sans aucune indication pour le consommateur ? Alors plutôt qu’organiser des actions dans la rue, et puisque les Français sont volontairement trompés et pris pour des consommateurs imbéciles, nous les invitons à réagir en cessant de consommer toute viande car, dans le doute, la meilleure chose est encore de s’abstenir.
- Certains de nos lecteurs aimeraient sans doute s’investir à vos côtés, comment peuvent-ils vous contacter ?
Ils peuvent venir s’informer sur le site de la Fondation Brigitte Bardot ou venir visiter notre site dédié à l’abattage rituel : www.abattagerituel.com
- Connaissiez vous L’Observatoire du Halal ?
En toute honnêteté, non, mais toute démarche visant à informer le consommateur est bonne dès lors qu’elle permet à chacun d’agir en parfait connaissance de cause. Ce que nous souhaitons, véritablement, c’est de lever cette omerta qui empêche actuellement tout débat sur l’abattage rituel, toute remise en cause d’une pratique barbare qui n’a plus sa place au XXIème siècle, qui plus est dans un Etat laïque qui n’a pas à placer les croyances individuelles au-dessus des lois républicaines. Les animaux ne sont ni juifs, ni musulmans, ni catholiques et ils ne peuvent pas s’opposer aux tortures infligées par l’homme, il nous revient donc de les défendre et tout support nous aidant à faire passer le message est précieux.

 

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